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Les infirmières bulgares ne seront pas exécutées, selon un fils Kadhafi

dépêche de presse du 27 janvier 2007 - Agence mondiale d'information - AFP
Sofia - Le fils aîné du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a assuré que les cinq infirmières bulgares condamnées à mort en Libye après avoir été reconnues coupables d'avoir inoculé le sida à des enfants ne seraient pas exécutées, rapporte samedi le quotidien bulgare 24 Tchassa.

«Je garantis que nous ne les exécuterons pas», a déclaré Seif el-Islam Kadhafi au journal, dans l'extrait d'une interview dont le texte intégral doit être publié lundi.

«Croyez-moi, nous nous approchons désormais d'une solution», a-t-il ajouté.

Seif el-Islam Kadhafi, qui passe pour un réformateur tout en étant proche de son père, dirige la Fondation Kadhafi de bienfaisance impliquée dans les négociations internationales au sujet des infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort le 19 décembre en Libye.

Les six accusés ont été reconnus coupables par la justice libyenne d'avoir délibérément inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants de l'hôpital de Benghazi (nord de la Libye), ce qu'ils nient.

Cette condamnation à mort a été vivement critiquée par la Bulgarie et la communauté internationale, menaçant de compromettre la poursuite de la normalisation des relations de la Libye avec l'Union européenne.

Le Parlement européen a notamment demandé la semaine dernière à la Libye d'annuler la sentence.

La communauté scientifique estime que les accusés, qui ont déjà passé huit ans en prison, sont innocents et que l'épidémie de sida a été provoquée par le manque d'hygiène.
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