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Exécution d'un condamné à mort dans l'Ohio
dépêche de presse du 24 avril 2007 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
Washington - Un homme de 41 ans, condamné à mort pour l'assassinat de son ex-femme, a été exécuté mardi par injection mortelle à la prison de Lucasville (Ohio, nord), a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire.
James Filiaggi a été déclaré mort à 11h23 , a-t-on précisé de même source.
Divorcé en février 1993, James Filiaggi ne supportait pas que son ex-femme, Lisa Huff, continue de réclamer une pension alimentaire pour leurs deux filles alors qu'elle s'était remise en ménage avec un autre homme.
Après l'avoir harcelée pendant des mois, il l'avait agressée en décembre. Il avait alors été arrêté, inculpé, et remis en liberté sous caution jusqu'à son procès.
Le 24 janvier 1994, vers 22H45, Lisa Huff a appelé la police au secours, expliquant que son ex-mari, armé, était en train de forcer la porte de son domicile. Terrorisée, elle s'est réfugiée chez un voisin. Mais James Filiaggi l'a poursuivie, et l'a abattue de plusieurs balles.
Le meurtrier a ensuite pris la fuite, avant de se rendre quand il a appris que ses parents risquaient de perdre leur maison, avancée comme garantie de sa caution après la première agression.
Lors de son procès, ses avocats ont présenté des expertises psychiatriques montrant qu'il souffrait de graves problèmes mentaux qui le rendaient pénalement irresponsable. Mais les juges ont rejeté l'argument, refusé d'ordonner des expertises indépendantes, et condamné le meurtrier à mort.
James Filiaggi est le 14e condamné exécuté cette année aux États-Unis, où plus de 3300 détenus attendent dans les couloirs de la mort. Il est le deuxième à avoir été exécuté ailleurs qu'au Texas (sud).
Plus d'une dizaine d'autres États américains ont en revanche suspendu leurs procédures, le plus souvent en raison de la remise en cause de la méthode de l'injection mortelle, qui peut être terriblement douloureuse si elle est mal administrée.
James Filiaggi a été déclaré mort à 11h23 , a-t-on précisé de même source.
Divorcé en février 1993, James Filiaggi ne supportait pas que son ex-femme, Lisa Huff, continue de réclamer une pension alimentaire pour leurs deux filles alors qu'elle s'était remise en ménage avec un autre homme.
Après l'avoir harcelée pendant des mois, il l'avait agressée en décembre. Il avait alors été arrêté, inculpé, et remis en liberté sous caution jusqu'à son procès.
Le 24 janvier 1994, vers 22H45, Lisa Huff a appelé la police au secours, expliquant que son ex-mari, armé, était en train de forcer la porte de son domicile. Terrorisée, elle s'est réfugiée chez un voisin. Mais James Filiaggi l'a poursuivie, et l'a abattue de plusieurs balles.
Le meurtrier a ensuite pris la fuite, avant de se rendre quand il a appris que ses parents risquaient de perdre leur maison, avancée comme garantie de sa caution après la première agression.
Lors de son procès, ses avocats ont présenté des expertises psychiatriques montrant qu'il souffrait de graves problèmes mentaux qui le rendaient pénalement irresponsable. Mais les juges ont rejeté l'argument, refusé d'ordonner des expertises indépendantes, et condamné le meurtrier à mort.
James Filiaggi est le 14e condamné exécuté cette année aux États-Unis, où plus de 3300 détenus attendent dans les couloirs de la mort. Il est le deuxième à avoir été exécuté ailleurs qu'au Texas (sud).
Plus d'une dizaine d'autres États américains ont en revanche suspendu leurs procédures, le plus souvent en raison de la remise en cause de la méthode de l'injection mortelle, qui peut être terriblement douloureuse si elle est mal administrée.