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Pékin rejette les critiques de l'UE sur l'exécution de Tibétains

dépêche de presse du 31 octobre 2009 - Agence Télégraphique Suisse - ATS
Pays :
peine de mort / Chine
La Chine a rejeté vendredi soir les critiques émises jeudi par l'Union européenne après l'exécution de deux Tibétains pour leur rôle dans les émeutes au Tibet l'an dernier. Elle a demandé aux Européens de ne pas s'immiscer dans ce dossier.

"Nous exprimons notre fort mécontentement et notre opposition résolue au communiqué publié par l'Union européenne", déclare le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu sur le site ministériel.

M. Ma répète que les violences qui se sont déroulées au Tibet ont été planifiées et organisées par ce qu'il appelle la "clique" du dalaï lama. Le porte-parole ajoute par ailleurs que la Chine rejette toute "ingérence" dans ses affaires intérieures.

"Nous demandons aux Européens d'adhérer au principe d'égalité et de respect mutuel et de ne pas envoyer de mauvais signaux aux séparatistes tibétains", dans l'intérêt des relations Chine-Europe, poursuit-il.
UE opposée à la peine de mort

"L'Union européenne condamne l'exécution de deux Tibétains, MM. Lobsang Gyaltsen et Loyak, qui a eu lieu récemment", avait affirmé jeudi la présidence suédoise de l'UE dans un communiqué.

"L'UE respecte le droit de la Chine de faire traduire en justice les responsables d'actes de violence, mais elle réaffirme qu'elle est opposée de longue date au recours à la peine de mort, quelles que soient les circonstances", poursuivait le texte européen.

Des manifestations anti-chinoises, les plus sanglantes depuis 1989, avaient embrasé Lhassa et d'autres villes du plateau tibétain en mars 2008, au moment où la Chine se préparait à accueillir les Jeux Olympiques d'été. En Europe, des appels au boycott des JO avaient été lancés en soutien à la population tibétaine.

La Chine avait accusé le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains, d'avoir poussé la population à se révolter.
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