Plan du site

L'Espagne, alliée de la Suisse au sein de l'Union européenne

dépêche de presse du 11 février 2011 - Agence Télégraphique Suisse - ATS
Pays :
Lors d'une visite officielle de travail en Espagne, la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey a déclaré vendredi que les relations avec l'Union Européenne ne sont pas faciles mais qu'"un pas a été franchi à Bruxelles". La cheffe de la diplomatie estime que Madrid peut être un allié au sein de l'UE.

Micheline Calmy-Rey a qualifié les relations entre l'Espagne et la Suisse "d'excellentes et ponctuées par de nombreuses rencontres à haut niveau". La ministre des affaires étrangères a motivé sa visite madrilène par une mutuelle compréhension sur un certain nombre de dossiers.

L'Espagne et la Suisse ont ainsi co-fondé une commission sur la peine de mort, dont le Secrétariat sera transféré à Genève après avoir été en Espagne. Les deux pays souhaitent également renforcer leur coopération dans une région géographique d'intérêts communs, comme l'Amérique latine.

Dans le cadre de ce voyage, elle s'est entretenue avec le roi Juan Carlos et le Président du Gouvernement espagnol, M. José Luis Rodriguez Zapatero, entretiens qu'elle a qualifiés de "très chaleureux, dans un climat très agréable et de grande amitié".

Micheline Calmy-Rey a déclaré qu'en politique internationale, l'Espagne et la Suisse étudiaient comment développer des "initiatives communes afin de dynamiser nos relations bilatérales" et "mettre en commun nos forces".

Après ses récents entretiens au plus haut niveau à Berlin, à Budapest auprès de la présidence en exercice de l'UE et à Bruxelles auprès de la Commission européenne, Micheline Calmy-Rey a inscrit son voyage à Madrid dans ses priorités de la présidence de la Confédération.

Selon Micheline Calmy-Rey, un "accord d'ensemble sur les futures négociations" a été atteint avec Bruxelles.

Elle a estimé que le bilan positif de la voie bilatérale sur le volet économique "reste mitigé sur les questions de souveraineté", raison pour laquelle "les discussions restent difficiles, en particulier sur les questions institutionnelles". Selon la conseillère fédérale, il ne s'agit pas de "reprise automatique du droit européen" mais d'une participation aux décisions de l'Union européenne.

Documents liés

Partager…