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Attentats de Bombay : la justice indienne confirme la condamnation à mort de Kasab

dépêche de presse du 21 février 2011 - Xinhua
Pays :
peine de mort / Chine
Thème :
BOMBAY, 21 février (Xinhua) -- La Haute Cour de Bombay, en Inde, a confirmé lundi la condamnation à mort de Mohammed Ajmal Amir Kasab, alias Kasab, le seul survivant parmi les auteurs des attentats de Bombay de novembre 2008, qui ont fait plus de 170 morts et plus de 300 blessés.

"Il n'y a aucune possibilité de réhabilitation de l'accusé. Il s'agit de l'un des cas les plus rares et la cour ne peut être plus confiante qu'elle ne l'est aujourd'hui que la peine de mort doit être prononcée. Votre condamnation à mort est maintenue. Vous pouvez faire appel auprès de la Cour suprême", ont conclu les deux juges, Ranjana Desai et R.V. More, en rendant leur verdict.

Kasab, âgé de 24 ans, qui était sous le coup de plusieurs chefs d'accusation, dont ceux de meurtres, d'actes de guerre contre l'Inde, de complot et de terrorisme, avait déjà été condamné à la peine capitale par une cour spéciale antiterroriste indienne le 6 mai dernier.

Le jeune homme a brièvement comparu devant la cour par liaison vidéo. Il est apparu à l'écran vêtu d'un kurta blanc, tête baissée.

"Kasab n'a jamais montré le moindre remords après son arrestation et nous avons observé que même au cours de la conférence-vidéo il n'a montré aucun signe de regret. La peine capitale est requise dans certains cas, en particulier cette fois-ci, et la cour enverrait un mauvais signal à la société si une peine plus légère que la condamnation à mort était donnée", ont ajouté les juges.

Conformément à la loi indienne, la peine de mort prononcée par une cour en première instance doit être confirmée par la Haute Cour. Par la suite, le détenu peut faire appel de la décision auprès de la Cour suprême et il peut en dernier ressort adresser un recours en grâce au président indien.

La Haute Cour de Bombay a également maintenu l'acquittement de deux autres personnes, Faheem Ansari et Sabauddin Ahmed, libérés par la cour spéciale en raison de "preuves douteuses".

Ces deux personnes avaient précédemment été accusées par des procureurs indiens d'avoir dessiné des plans sur lesquels figuraient les cibles des attaques et de les avoir transmis à Lashkar-e-Taiba, un groupe terroriste interdit basé au Pakistan, qui les avait à son tour remis à Kasab et neuf autres terroristes, qui ont perpétré en novembre 2008 les attentats à Bombay.

Plus de dix fusillades et attentats à la bombe coordonnés avaient été commis à Bombay par dix activistes qui s'étaient infiltrés dans la capitale financière indienne par le littoral ouest. Les attentats, qui ont été unanimement condamnés à travers le monde, étaient survenus du 26 au 29 novembre 2008 et avaient fait plus de 170 morts et plus de 300 blessés.
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