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Objet: En Afghanistan, État fragile, on condamne à mort avec une sévérité excessive

E-6443/08
question parlementaire (parlement européen) du 1 décembre 2008 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Afghanistan
QUESTION ÉCRITE posée par Emilio Menéndez del Valle (PSE) au Conseil


Sayed Perwiz Kambakhsh, un journaliste afghan de 23 ans, a été arrêté à Mazar-i-Charif le 27 octobre 2008 pour blasphème et «diffusion de propos diffamatoires à l'encontre de l'islam».

Alors qu'il avait dans un premier temps été condamné à mort, une campagne internationale de soutien, à laquelle a participé le Parlement européen, a permis de commuer cette peine en vingt ans de prison.

Le président de l'Association des journalistes indépendants afghans, Rahimullah Samandar, assure que l'arrestation de Kambakhsh est liée à la publication d'articles écrits par son frère, Sayed Yakoub Ibrahim, dans lesquels il critique les autorités locales.

Indépendamment du fait absurde de voir qu'une accusation de blasphème entraîne une peine de mort, réduite par la suite à vingt ans de prison, il semble ressortir des informations disponibles que cette affaire aurait été le théâtre d'une manipulation politique sous l'apparence de la justice.

Compte tenu de la relation particulière que l'Union européenne entretient avec l'Afghanistan, le Conseil a-t-il suivi l'affaire susmentionnée? Estime-t-il que la séparation entre le pouvoir judiciaire — y compris la charia — et le pouvoir politique y est suffisante?

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