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Réponse - En Afghanistan, État fragile, on condamne à mort avec une sévérité excessive

E-6443/2008
question parlementaire (parlement européen) du 2 février 2009 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Afghanistan
Réponse

Le Conseil rappelle sa réponse aux questions écrites 542/08 et 580/08 concernant le cas de M. Kambakhsh. Le Conseil continue à suivre avec un intérêt particulier les développements dans cette affaire.

Dans ce cadre, le Conseil attire l'attention sur ses conclusions de mai 2008 où le Conseil rappelle que «la promotion du respect des droits de l'homme, notamment de la liberté des médias, et de l'égalité entre les sexes relève au premier chef du gouvernement afghan, qui devrait soutenir pleinement le fonctionnement de ses institutions compétentes dans ces domaines, ainsi que la mise en œuvre de ses obligations internationales en matière de droits de l'homme. Il conviendrait également de soutenir pleinement l'abolition de la peine de mort en Afghanistan. Il faudrait, dans un premier temps, rétablir un moratoire de fait sur la peine capitale». En outre, le Conseil souligne que «la sécurité et l'État de droit demeurent des défis essentiels à relever pour que des progrès puissent être accomplis en Afghanistan. L'insécurité qui règne dans certaines parties du pays est accentuée par la faiblesse des institutions judiciaires et des forces de l'ordre. Le Conseil souligne l'importance que revêtent les programmes communautaires qui ont pour objectif d'aider l'Afghanistan à promouvoir l'État de droit en soutenant la réforme du secteur judiciaire».

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