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Les violations des droits de l'homme [...] en Iran [...] préoccupent la troisième commission

AG/SHC/4032
communiqué de presse du 21 novembre 2011 - Assemblée Générale de l'ONU
Pays :
peine de mort / Iran
Assemblée générale
Troisième Commission
47e et 48e séances - matin et après-midi


LES VIOLATIONS DES DROITS DE L'HOMME EN RPDC, EN IRAN ET AU MYANMAR PRÉOCCUPENT LA TROISIÈME COMMISSION

La Troisième Commission a adopté ce matin, à l'issue d'un vote, trois projets de résolution par lesquels elle se déclare profondément préoccupée par les violations persistantes des droits de l'homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC), en Iran et au Myanmar.

[...]

S'agissant de la situation des droits de l'homme en RPDC, l'Assemblée généralese déclarerait profondément préoccupéepar la persistance d'informations faisant état de violations graves,systématiques et généralisées des droits civils, politiques, économiques, sociaux etculturels et par la situation humanitaire précairedans le pays.

De même, elle se déclarerait profondément préoccupée par les violations graves et répétéesdes droits de l'homme en Iran, notamment le recours à la torture et à des peines ou traitements cruels, inhumains oudégradants, comme la flagellation et l'amputation.

Le nombre d'exécutions pratiquées en Iran sans égard pour les garanties reconnues au niveau international, y compris les exécutions publiques, les exécutions collectives et secrètes et l'imposition de la peine capitale à des mineurs, ainsi que les arrestations arbitraires, ont aussi inquiété la Commission*.

Ensuite, tout en constatant que le Gouvernement du Myanmar s'est engagé à procéder à des réformes afin de remédier aux violations systématiques et persistantes des droits de l'homme, l'Assemblée générale lui demanderait de continuer à veiller à ce qu'aucune restriction ne soit à l'avenir imposée à l'exercice par Daw Aung San Suu Kyi de l'ensemble de ses droits et de ses libertés fondamentales. Elle l'engagerait à lever toutes les restrictions imposées aux représentants des partis politiques ainsi qu'à d'autres acteurs politiques et acteurs de la société civile dans le pays et à veiller à ce que les prochaines élections partielles soient transparentes.

Défendant leur position de principe de ne pas appuyer un projet de résolution ciblant un pays en particulier, plusieurs pays ont expliqué pourquoi ils avaient voté contre ces projets de résolution.

[...]


* A/C.3/66/L.56

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