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Iraq : après l'exécution de 42 personnes, appel de l'ONU pour imposer un moratoire sur les exécutions
communiqué de presse du 11 octobre 2013 - Organisation des Nations Unies
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11 octobre 2013 – Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a appelé vendredi le gouvernement iraquien à mettre immédiatement fin aux exécutions après avoir reçu des informations selon lesquelles 42 personnes auraient été exécutées au cours des deux derniers jours.
« Les exécutions à grande échelle de ce genre, menées à plusieurs reprises au cours des deux dernières années en Iraq, ne sont pas seulement obscènes et inhumaines, elles constituent très probablement des violations du droit international », a expliqué le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'une conférence de presse.
Selon lui, ces exécutions à répétition sapent les efforts du gouvernement pour renforcer la stabilité de la société iraquienne et lutter contre la violence. Le HCDH estime que les plus récentes d'entre elles sont « particulièrement perverses », puisque la Journée mondiale contre la peine de mort était observée hier, le 10 octobre.
Le gouvernement iraquien insiste sur le fait que seuls des individus reconnus coupables de terrorisme ou d'autres crimes graves contre des civils sont condamnés à mort en vertu de la loi antiterroriste n° 13 de 2005.
Le HCDH réfute l'affirmation selon laquelle l'utilisation de la peine de mort pourrait contribuer à décourager le terrorisme, puisque la recrudescence spectaculaire des attaques dans le pays est concomitante à la multiplication des exécutions.
Selon la Mission d'assistance des Nations Unies en Irak (MANUI), le nombre de victimes civiles dans ce pays a connu une forte croissance en en 2013. Au moins 5.740 civils ont été tuées entre janvier et septembre 2013, ce qui représente plus du double du nombre de victimes civiles en 2011 et dépasse déjà largement les 3.238 civils tués en 2012.
Le nombre de personnes exécutées en Iraq est passé de 18 en 2010 à 67 en 2011, 123 en 2012 et 140 jusqu'à présent en 2013.
« Les exécutions à grande échelle de ce genre, menées à plusieurs reprises au cours des deux dernières années en Iraq, ne sont pas seulement obscènes et inhumaines, elles constituent très probablement des violations du droit international », a expliqué le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'une conférence de presse.
Selon lui, ces exécutions à répétition sapent les efforts du gouvernement pour renforcer la stabilité de la société iraquienne et lutter contre la violence. Le HCDH estime que les plus récentes d'entre elles sont « particulièrement perverses », puisque la Journée mondiale contre la peine de mort était observée hier, le 10 octobre.
Le gouvernement iraquien insiste sur le fait que seuls des individus reconnus coupables de terrorisme ou d'autres crimes graves contre des civils sont condamnés à mort en vertu de la loi antiterroriste n° 13 de 2005.
Le HCDH réfute l'affirmation selon laquelle l'utilisation de la peine de mort pourrait contribuer à décourager le terrorisme, puisque la recrudescence spectaculaire des attaques dans le pays est concomitante à la multiplication des exécutions.
Selon la Mission d'assistance des Nations Unies en Irak (MANUI), le nombre de victimes civiles dans ce pays a connu une forte croissance en en 2013. Au moins 5.740 civils ont été tuées entre janvier et septembre 2013, ce qui représente plus du double du nombre de victimes civiles en 2011 et dépasse déjà largement les 3.238 civils tués en 2012.
Le nombre de personnes exécutées en Iraq est passé de 18 en 2010 à 67 en 2011, 123 en 2012 et 140 jusqu'à présent en 2013.