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Arabie: "le théoricien en chef d'Al-Qaïda" condamné à mort

dépêche de presse du 2 avril 2014 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
peine de mort / Arabie Saoudite
Thème :
Un tribunal de Ryad spécialiste des affaires de terrorisme a condamné à mort mercredi le «théoricien en chef d'Al-Qaïda en Arabie saoudite» et 16 de ses complices à des peines allant de un à 20 ans de prison, a annoncé l'agence officielle Spa.
L'agence n'a pas identifié cet individu et ni précisé sa nationalité, mais a indiqué qu'il avait été arrêté à une date indéterminée à Abha, ville du sud-ouest de l'Arabie saoudite.

Le quotidien Al-Madina a ajouté, dans sa version en ligne, que cet individu présenté comme le cerveau d'Al-Qaïda en Arabie saoudite s'appelait Farès al-Zahrani. Des spécialistes d'Al-Qaïda précisent qu'il est de nationalité saoudienne et avait été arrêté en 2004.

«Il avait été arrêté dans un parc d'Abha en possession de bombes et d'armes qu'il voulait utiliser pour tuer des policiers et tout civil qui l'aurait intercepté», écrit l'agence saoudienne.

Durant son procès, l'accusé n'a donné aucun signe de repentir, poursuit l'agence, en indiquant qu'il avait continué à justifier le meurtre d'agents de la sécurité, à remettre en cause l'autorité de l'Etat et à faire l'apologie d'attentats commis en Arabie saoudite, les qualifiant d'«actes d jihad» (guerre sainte).

Il est aussi l'auteur, selon l'agence de plusieurs ouvrages, justifiant les attentats et les actes de sabotages en Arabie saoudite.

Il s'est montré déterminé, durant son procès, à continuer de professer ses idées en cas de libération de prison, toujours selon l'agence.

Par ailleurs, l'agence a indiqué que le même tribunal avait condamné ses 16 co-accusés à des peines de prison allant de un à 20 ans.

Ils étaient poursuivis pour divers crimes et délits dont «possession d'armes, participation à des actes terroristes, falsification de documents officiels, assistance à des terroristes».

Les tribunaux spécialisés dans les affaires de terrorisme ont commencé en 2011 à juger des dizaines de Saoudiens et d'étrangers accusés d'appartenance à Al-Qaïda ou impliqués dans la vague d'attentats qui a secoué le royaume entre 2003 et 2006.

Au prix d'une lutte implacable, l'Arabie saoudite avait pu porter des coups sévères au réseau extrémiste et des milliers de suspects avaient été arrêtés. En 2009, les branches saoudienne et yéménite ont fusionné pour donner naissance à Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), actif au Yémen.
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