Plan du site

Amnesty appelle Kaboul à respecter la liberté de culte

dépêche de presse du 22 mars 2006 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
peine de mort / Afghanistan
LONDRES - Amnesty International a appelé mercredi l'Afghanistan à respecter les droits de l'homme et notamment la liberté de culte, alors qu'un de ses citoyens est menacé de la peine de mort pour s'être converti au christianisme.

Dans un communiqué, Amnesty International "appelle les autorités afghanes à s'engager de façon urgente à réformer la justice et à faire respecter les normes internationales, alors qu'Abdul Rahman, 41 ans, semble menacé d'exécution pour sa conversion de l'islam au christianisme".

L'organisation de défense des droits de l'homme, dont le siège est à Londres, relève que la Constitution afghane engage le pays à se conformer à la charte des Nations unies, la déclaration universelle des droits de l'homme et d'autres traités et conventions internationales qui reconnaissent la liberté de culte.

"Le cas d'Abdul Rahman souligne le besoin urgent de réforme judiciaire", estime Amnesty.

"Si Abdul Rahman était inculpé uniquement en raison de ses croyances religieuses, Amnesty International le considérerait comme un prisonnier de conscience et appellerait à sa libération immédiate et inconditionnelle", avertit l'organisation.

"Les chefs d'accusation contre lui devraient être abandonnées et si nécessaire, il devrait être protégé contre toute agression dans la communauté" où il vit, estime Amnesty.

Abdul Rahman, 41 ans, a été emprisonné il y a deux semaines pour avoir abandonné l'islam pour la foi chrétienne, ce qui est passible de la peine de mort selon la loi islamique en vigueur en Afghanistan.
Partager…