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La Chine n'exécutera pas un Canadien accusé de terrorisme

dépêche de presse du 21 novembre 2006 - Agence mondiale d'information - AFP
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Ottawa - Le Canada a reçu des assurances de Pékin qu'un Canadien d'origine chinoise emprisonné en Chine et soupçonné d'actes de terrorisme ne serait pas exécuté, a indiqué mardi un porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères.

Le premier ministre canadien Stephen Harper a soulevé le cas de Huseyin Celil, 37 ans, avec le président chinois Hu Jintao lors d'un entretien en marge du sommet de l'APEC le week-end dernier, selon les médias canadiens.

Le chef de la diplomatie canadienne Peter MacKay a aussi évoqué le cas de ce défenseur de la minorité musulmane ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) avec son homologue chinois Li Zhaoxing, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère, André Lemay.

«Le ministre Mackay a parlé avec M. Li et celui-ci lui a dit qu'ils (les Chinois) respecteraient l'engagement qu'ils ont fourni aux Ouzbeks à propos de M. Celil, répétant qu'il ne serait pas exécuté», a dit le porte-parole.

M. Celil aurait été condamné à mort par Pékin pour avoir fondé un parti politique représentant la minorité ouïgoure et avoir tué un officiel chinois au Kirghizstan en 2000, ce que sa famille et ses proches démentent.

Il avait été arrêté en mars à Tachkent et avait été extradé en Chine trois mois plus tard, selon le gouvernement canadien.

M. Celil avait fui la Chine il y a 10 ans. Il était arrivé au Canada en 2001 comme réfugié et avait ensuite pris la citoyenneté canadienne.

«Nous maintenons qu'il est citoyen canadien, alors que les Chinois soutiennent le contraire», a ajouté M. Lemay à propos des frictions entre les deux pays concernant le sort de M. Celil.
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