Plan du site

Canadien condamné à mort en Arabie saoudite: nouvelle demande de clémence

dépêche de presse du 26 mars 2008 - Agence mondiale d'information - AFP
OTTAWA - Le ministre canadien de la Sécurité publique a profité de ses entretiens mercredi en Arabie saoudite pour soulever la question d'un jeune Canadien condamné à mort dans le royaume, disant s'attendre à un nouvel examen de l'affaire.

"Pendant mes discussions avec le prince Muqrin (bin Abdul Aziz Al Saud, chef de la présidence du service des renseignements), j'ai soulevé le cas de M. Mohamed Kohail, qui relève des affaires consulaires", a indiqué Stockwell Day dans un communiqué.

"J'ai fait valoir à nouveau le point de vue du gouvernement canadien, qui demande que soit effectué un examen de la décision de la magistrature saoudienne, afin de veiller à ce que soit respecté le droit fondamental à un procès impartial. Nous exhortons le gouvernement saoudien à annuler la condamnation à mort" de M. Kohail, a ajouté le ministre, actuellement à Riyad dans le cadre d'une tournée au Proche-Orient.

"Nous suivons la situation de près et, à la suite des exposés que le ministre (des Affaires étrangères Maxime) Bernier et moi-même avons présentés, nous nous attendons à ce que le cas de M. Kohail fasse l'objet d'un examen. Toutefois, et pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas discuter des détails de cette affaire", a-t-il encore dit.

"Le Canada continuera d'exercer tous les recours à sa disposition pour venir en aide à M. Kohail", a pour sa part déclaré M. Bernier, qui avait déjà envoyé une demande de clémence aux autorités saoudiennes.

Mohamed Kohail a été condamné à la décapitation, à la suite de la mort d'un jeune homme lors d'une bagarre dans une école de Jeddah en janvier 2007.

Un appel doit être interjeté samedi prochain, ont indiqué ses proches aux médias canadiens.

Canadien d'origine palestinienne, Mohamed Kohail avait été arrêté en même temps que son frère Sultan, 17 ans, lui aussi accusé de meurtre. Le cadet a été libéré de prison dans l'attente de son procès, qui doit commencer début avril.

Les deux jeunes gens, qui clament leur innocence, sont accusés d'être responsables de la mort d'un jeune Syrien, Munzer Haraki, décédé lors d'une bagarre impliquant 14 jeunes Palestiniens et Syriens.
Partager…