Plan du site

Corée du Sud : Le card. Martino plaide pour l'abolition de la peine de mort

dépêche de presse du 14 novembre 2008 - Zénit
Thème :
ROME, Vendredi 14 novembre 2008 (ZENIT.org) - Le cardinal Martino a plaidé pour l'abolition de la peine de mort en Corée du Sud, où il est allé présenté le Compendium de l'enseignement social de l'Eglise traduit en coréen.

Au cours de la conférence de presse de présentation des célébrations au Vatican du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, jeudi, 13 novembre, le cardinal Martino a rappelé qu'il avait connu le premier ministre actuel, Han Seung-soo, et également le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, lorsqu'il était Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New York et qu'il n'avait pas cessé d'entretenir des relations d'amitié avec eux, d'où une invitation à se rendre en Corée.

Le cardinal Martino y a rencontré les évêques et il a présenté le compendium de l'enseignement social de l'Eglise, traduit en coréen comme dans 35 autres langues du monde.

Constatant que depuis dix ans, la Corée n'a exécuté aucune sentence de mort, il y a vu un « bon prodrome » pour suggérer d'aller jusqu'à l'abolition de la peine capitale.

Le premier ministre, a-t-il dit, s'est montré "très intéressé", et qu'il porterait cela devant le parlement.

Les évêques coréens, a précisé le cardinal Martino, "sont d'accord et soutiennent cette position" et ils l'ont invité à une prochaine réunion qui pourrait se tenir sur le sujet.

Le cardinal Martino a aussi profité de son passage en Corée pour recommander la solidarité avec le Timor Oriental, "nouveau pays asiatique qui a besoin d'aide et de soutien", en particulier dans le domaine de l'exploitation des ressources en gaz naturel.

Enfin, il a recommandé aux pays d'Europe de prendre exemple sur la Corée en ce qui concerne l'accueil des immigrés, en particulier des enfants dans les écoles.

Il a en effet visité l'un des camps (il y en a une douzaine) accueillant les réfugiés Birmans, qui accueille 40 000 réfugiés environ (pour 140 000 en tout). Le ministre de l'éducation veut que tous ces enfants fréquentent l'école.
Partager…