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Déclaration de la présidence au nom de l'Union européenne concernant l'exécution de deux personnes en Thaïlande le 24 août 2009

déclaration du 27 août 2009 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Thailande
L'Union européenne déplore l'exécution par injection létale de MM. Bundit Charoenwanich et Jirawat Phumpruek, à la prison Bang Kwang de Bangkok, le 24 août.
L'Union européenne a le regret de constater que ces exécutions mettent un terme au moratoire de fait sur le recours à la peine de mort qui durait depuis près de six ans en Thaïlande.
 
L'Union européenne tient à réaffirmer sa position, connue de tous, à savoir qu'il ne s'est pas avéré que la peine de mort a un effet dissuasif et que toute erreur judiciaire - inévitable quel que soit le système juridique - est irréversible.
 
L'Union européenne estime que cette peine est cruelle et inhumaine. Nous sommes opposés à l'application de la peine capitale dans tous les cas et en toutes circonstances et n'avons cessé d'appeler à son abolition universelle. Nous estimons que l'abolition de la peine de mort est essentielle à la protection de la dignité humaine et au développement progressif des droits de l'homme. C'est pourquoi la peine de mort a été abolie dans toute l'Union européenne.
 
L'Union européenne appelle le gouvernement royal thaïlandais à abolir complètement la peine de mort et, en attendant, à instaurer un moratoire sur les exécutions, comme le demande l'Assemblée générale des Nations Unies dans ses résolutions 62/149 et 63/168. En agissant de la sorte, le gouvernement royal thaïlandais contribuerait à la réalisation de son ambition affichée de promouvoir les droits de l'homme.
 
La Turquie, la Croatie* et l'ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro, pays du processus de stabilisation et d'association et candidats potentiels, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l'AELE membres de l'Espace économique européen, ainsi que l'Ukraine et l'Arménie, se rallient à la présente déclaration.
 
* La Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine continuent à participer au processus de stabilisation et d'association.

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