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Tunisie: le gouvernement approuve la convention sur la torture

dépêche de presse du 1 février 2011 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
peine de mort / Tunisie
(AFP) – TUNIS — Le gouvernement de transition tunisien a donné mardi son accord pour l'adhésion de la Tunisie à la convention internationale contre la torture et à trois autres protocoles internationaux relatifs aux droits de l'homme, a-t-on annoncé officiellement.

Durant sa première réunion après le remaniement du 27 janvier, le gouvernement a approuvé l'adoption de plusieurs protocoles internationaux ayant trait aux droits de l'homme, a annoncé le porte-parole du gouvernement et ministre de l'éducation Taieb Baccouch (bien Baccouch).

Le gouvernement du premier ministre Mohamed Ghannouchi "a approuvé l'adhésion de la Tunisie à plusieurs conventions internationales importantes: convention internationale sur la protection des personnes contre les disparitions forcées, Statut de Rome portant sur la Cour pénale internationale (CPI), protocole non obligatoire annexé à la convention internationale contre la torture, et les protocoles non obligatoires annexés au Pacte international relatif aux droits civils et politiques", a-t-il précisé à la télévision nationale.

L'équipe de transition a également annoncé qu'elle allait "étudier" des "réserves" émises par la Tunisie du temps du président Ben Ali sur d'autres convention internationales concernant notamment la peine de mort, l'enfance, et l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

Lors d'un entretien téléphonique le 28 janvier avec le chef de la diplomatie de l'UE, Mme Catherine Ashton, le ministre tunisien des affaires étrangères, Ahmed Abderraouf Ounaïs, avait assuré que son gouvernement était déterminé à faire des progrès rapides vers l'adhésion à ces conventions et protocoles.

Le gouvernement s'est par ailleurs félicité de l'"amélioration de la situation sécuritaire mardi" dans le pays.

"Cela va encore s'améliorer dans les prochains jours", a déclaré M. Baccouch avant de préciser que le gouvernement "saluait" l'armée et les forces de l'ordre pour leur travail qui "préserve les acquis du peuple, les institutions de l'Etat et la sécurité des citoyens".

Le gouvernement n'a toutefois pas annoncé la levée du couvre-feu en vigueur depuis le 13 janvier, veille de la fuite du président Ben Ali à l'étranger.

Il a enfin lancé un appel à la population pour qu'elle retourne "au travail".
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