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Un néonazi exécuté dans l'Ohio
dépêche de presse du 17 février 2011 - Agence mondiale d'information - AFP
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Frank Spisak, 59 ans, un ancien sympathisant néonazi, a été exécuté aujourd'hui dans l'Ohio pour trois meurtres en 1982 sur un campus universitaire, notamment lors d'une "partie de chasse" destinée à tuer des Noirs, a-t-on appris des autorités pénitentiaires de l'Etat.
Spisak a été exécuté par injection létale à la prison de Lucasville, dans l'Ohio (nord des Etats-Unis). Ses dernières paroles ont été quelques mots de la Bible prononcés en allemand, a rapporté le Plain Dealer, un journal local de Cleveland.
Il avait été condamné à mort pour une série de trois meurtres commis en l'espace de quelques mois sur le campus universitaire de Cleveland.
Le corps d'une de ses victimes, un Afro-Américain, avait été retrouvée le 30 août 1982, une balle dans la tête, dans un abri-bus du campus. Spisak avait par la suite reconnu l'avoir tuée lors d'une "partie de chasse" destinée à tuer le plus de Noirs possible.
Au moment de son arrestation, du matériel nazi avait été retrouvé à son domicile et lors de son procès, Spisak avait plaidé la folie en se faisant passer pour un disciple d'Adolf Hitler. Il s'était en outre présenté à la barre avec une fine moustache rectangulaire rappelant celle de l'ancien dictateur allemand, explique le Plain Dealer.
Cette exécution intervient alors que le thiopental, l'anesthésisant utilisé dans les exécutions capitales, n'est plus fabriqué aux Etats-Unis.
Spisak a été exécuté par injection létale à la prison de Lucasville, dans l'Ohio (nord des Etats-Unis). Ses dernières paroles ont été quelques mots de la Bible prononcés en allemand, a rapporté le Plain Dealer, un journal local de Cleveland.
Il avait été condamné à mort pour une série de trois meurtres commis en l'espace de quelques mois sur le campus universitaire de Cleveland.
Le corps d'une de ses victimes, un Afro-Américain, avait été retrouvée le 30 août 1982, une balle dans la tête, dans un abri-bus du campus. Spisak avait par la suite reconnu l'avoir tuée lors d'une "partie de chasse" destinée à tuer le plus de Noirs possible.
Au moment de son arrestation, du matériel nazi avait été retrouvé à son domicile et lors de son procès, Spisak avait plaidé la folie en se faisant passer pour un disciple d'Adolf Hitler. Il s'était en outre présenté à la barre avec une fine moustache rectangulaire rappelant celle de l'ancien dictateur allemand, explique le Plain Dealer.
Cette exécution intervient alors que le thiopental, l'anesthésisant utilisé dans les exécutions capitales, n'est plus fabriqué aux Etats-Unis.