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Darfour: sept membres d'un groupe rebelle condamnés à mort par pendaison
KHARTOUM — Un tribunal soudanais a condamné lundi à mort par pendaison sept membres d'un groupe rebelle du Darfour, région en proie à la guerre civile dans l'ouest, pour avoir organisé une embuscade qui a coûté la vie à plus de 50 soldats, selon l'agence officielle Suna.
"La cour spéciale pour les crimes au Darfour, réunie en audience à El-Fasher, la capitale du Darfour-Nord, a condamné à mort par pendaison sept membres du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM)", a précisé Suna.
Trois autres membres du groupe jugés dans la même affaire ont échappé à la peine capitale mort en raison de leur âge mais ont été maintenus en détention.
Les dix membres du JEM, le plus armé des groupes rebelles du Darfour, étaient jugés pour l'attaque en janvier 2010 d'un convoi se rendant de Khartoum à Nyala (dans le Darfour-Sud). L'embuscade a coûté la vie à 54 militaires, dont un officier et la cargaison composée de fioul et de produits alimentaires, a été volée, selon l'agence.
Les condamnés ont fait appel du verdict, qui doit encore être entériné par la Haute cour de khartoum.
Dans un communiqué, le JEM a fermement dénoncé le verdict, assurant que le procès entrait en violation des conventions internationales et appelant les organisations de défense des droits de l'Homme à intervenir en urgence pour "sauver la vie des prisonniers après le jugement du régime génocidaire".
Vaste région de l'ouest du Soudan, le Darfour est en proie depuis 2003 à une guerre civile à l'origine de 300.000 morts selon les estimations de l'ONU -10.000 selon Khartoum- et de 2,7 millions de déplacés.
"La cour spéciale pour les crimes au Darfour, réunie en audience à El-Fasher, la capitale du Darfour-Nord, a condamné à mort par pendaison sept membres du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM)", a précisé Suna.
Trois autres membres du groupe jugés dans la même affaire ont échappé à la peine capitale mort en raison de leur âge mais ont été maintenus en détention.
Les dix membres du JEM, le plus armé des groupes rebelles du Darfour, étaient jugés pour l'attaque en janvier 2010 d'un convoi se rendant de Khartoum à Nyala (dans le Darfour-Sud). L'embuscade a coûté la vie à 54 militaires, dont un officier et la cargaison composée de fioul et de produits alimentaires, a été volée, selon l'agence.
Les condamnés ont fait appel du verdict, qui doit encore être entériné par la Haute cour de khartoum.
Dans un communiqué, le JEM a fermement dénoncé le verdict, assurant que le procès entrait en violation des conventions internationales et appelant les organisations de défense des droits de l'Homme à intervenir en urgence pour "sauver la vie des prisonniers après le jugement du régime génocidaire".
Vaste région de l'ouest du Soudan, le Darfour est en proie depuis 2003 à une guerre civile à l'origine de 300.000 morts selon les estimations de l'ONU -10.000 selon Khartoum- et de 2,7 millions de déplacés.