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Une organisation de défense des droits de l'homme appelle à suspendre la peine de mort au Botswana

dépêche de presse du 10 octobre 2016 - Agence de Presse Africaine - APA
Pays :
peine de mort / Botswana
APA-Gaborone (Botswana)
Le Centre DITSHWANELO pour les droits de l'homme a appelé lundi le président Ian Khama à envisager l'introduction d'un moratoire pour la peine de mort, à l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance du Botswana.


Prenant la parole lors d'un événement organisé pour marquer la Journée mondiale contre la peine de mort pour l'année 2016, la Directrice de DITSHWANELO, Alice Mongwe, a rendu hommage à M. Khama pour sa récente décision de gracier 580 prisonniers au cours de la célébration du Jubilé d'or le 30 septembre.

Elle a déclaré que la peine de mort portait atteinte au droit constitutionnel à la vie et à la dignité humaine.

“Elle n'a pas plus d'effet dissuasif sur le crime que les autres punitions. Aux Etats-Unis d'Amérique, par exemple, le nombre d'assassinats dans les Etats qui n'appliquent pas la peine de mort est resté constamment inférieur au nombre de meurtres dans les Etats où la peine de mort est de rigueur”, a-t-elle ajouté.

Alice Mongwe a indiqué que l'utilisation d'un moratoire (suspension) de la peine de mort est une première étape utile pour permettre une consultation publique efficace pour savoir si le Botswana devrait continuer ou non à l'appliquer.

Pour marquer la Journée mondiale contre la peine de mort de 2016, le Centre DITSHWANELO a organisé le 10 octobre 2016, un atelier sur les droits humains pour les journalistes afin de les sensibiliser à la peine de mort.

L'atelier était financé par la délégation de l'Union européenne au Botswana.

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