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L'appel de l'ex-chef de la secte Aoum rejeté

dépêche de presse du 15 septembre 2006 - Reuters
Pays :
peine de mort / Japon
Thèmes :
Shōkō Asahara
TOKYO (Reuters) - La Cour suprême du Japon, plus haute instance judiciaire du pays, a rejeté l'appel déposé par l'ancien chef de la secte Aoum contre la peine de mort rendue contre lui pour avoir organisé l'attentat au gaz sarin en 1995 dans le métro de Tokyo.

Les avocats de Shoko Asahara, âgé de 51 ans, avaient tenté de faire valoir que l'ancien chef de la secte Aoum Shinri Kyo (Vérité suprême), était un déséquilibré.

Asahara, dont le nom véritable est Chizuo Matsumoto, a été jugé responsable de l'attentat commis à l'heure de pointe dans le métro tokyoïte. Douze personnes avaient été tuées et 5.500 autres intoxiquées par le sarin, un gaz innervant mis au point mais non utilisé par les Nazis durant la Seconde Guerre mondiale.

La date des exécutions, effectuées par pendaisons, ne sont pas annoncées à l'avance au Japon.

Fils d'un modeste fabricant de tatamis, Asahara, qui est pratiquement aveugle, a également été déclaré coupable de la mort de 15 autres personnes dans des affaires distinctes de l'attentat de Tokyo.

La secte, qui a reconnu son implication dans l'attentat au gaz sarin, s'est par la suite rebaptisée Aleph, première lettre de l'alphabet hébreu. Ses dirigeants assurent qu'elle est devenue absolument pacifique, mais les autorités japonaises surveillent de près son millier de membres.
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