QUESTION ÉCRITE posée par Mario Borghezio (IND/DEM) au Conseil
La British Transplantation Society a récemment accusé la Chine de pratiquer à des fins commerciales la transplantation d'organes pris sur des condamnés à mort après leur exécution. Elle condamne toute coercition forçant un individu à devenir donateur contre sa volonté.
L'accusation est d'autant plus grave que, d'après les estimations d'Amnesty International, le nombre des condamnations à mort effectivement exécutées chaque année en Chine serait bien plus élevé que les six mille admises par le régime communiste.
Le Conseil a-t-il l'intention de prendre des initiatives visant à ce que le gouvernement chinois adopte, dans le difficile secteur des transplantations, des normes conformes aux règles internationales et fondées sur le respect des droits de l'homme?