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Chine : un homme d'affaires arrêté pour ne pas avoir pu rembourser des milliards de yuans de prêts privés

dépêche de presse du 5 février 2012 - Xinhua
Pays :
peine de mort / Chine
Thème :
La police de la province du Zhejiang (est) a arrêté le patron d'un groupe d'éducation, son entreprise étant couverte de dettes auprès d'environ 1 000 prêteurs privés, a révélé dimanche le gouvernement local.

Dong Shunsheng, président du Groupe d'éducation Liren basé à Wenzhou, a été arrêté vendredi, selon un communiqué publié par le gouvernement du district de Taishun de Wenzhou.

Le groupe Liren avait en effet annoncé le 31 octobre qu'il cesserait de rembourser ses créditeurs et entamerait une restructuration de ses actifs après que la chaîne des liquidités de l'entreprise ait éclaté.

Selon le communiqué, l'entreprise accusait environs 2,2 milliards de yuans de dettes envers plus de 1 000 créditeurs, et le gouvernement tente toujours d'évaluer le montant exact des emprunts et le nombre de créditeurs de Liren.

Le groupe, fondé en 2003, possède 36 écoles et sociétés à travers le pays. Ses activités s'étendent à plusieurs secteurs dont l'éducation, l'immobilier et l'exploration minière.

La Chine lutte contre le système de prêts privés, en plein essor au Zhejiang, et qui a longtemps stimulé la naissance de petites entreprises privées n'ayant pu obtenir de prêts bancaires. Ce système est tout particulièrement en ligne de mire du gouvernement depuis l'année dernière, après que de nombreux cas de défauts de paiement aient suscité des inquiétudes concernant une possible crise des dettes.

Un tribunal de la ville de Jinhua dans la province a maintenu en janvier cette année la sentence de peine de mort de Wu Ying, une femme d'affaires qui figurait sur la liste des femmes les plus riches du pays, pour avoir floué de 380 millions de yuans ses investisseurs.

Wu, âgée de 31 ans et ancienne propriétaire du Bense Holding Group basé au Zhejiang, avait collecté des fonds en promettant de gros retours sur investissements aux bailleurs, mais les avait en réalité attribués au remboursement d'autres dettes plus anciennes.
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