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Chine: 3 terroristes condamnés à mort pour l'attentat suicide de Tiananmen
dépêche de presse du 16 juin 2014 - Agence mondiale d'information - AFP
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Pékin - Trois terroristes, complices des auteurs d'un attentat suicide l'an dernier sur la place Tiananmen à Pékin, ont été condamnés lundi à la peine capitale, a rapporté la télévision publique chinoise CCTV.
Parmi les cinq autres accusés, quatre ont été condamnés à des peines de 5 à 20 ans de prison et le dernier à la réclusion criminelle à perpétuité, a précisé CCTV.
Le coeur de Pékin avait été le théâtre, le 28 octobre 2013, d'un attentat perpétré, selon la police, par trois extrémistes de l'ethnie ouïghoure de la région musulmane du Xinjiang.
Les trois auteurs --un homme, son épouse et sa belle-mère-- avaient précipité leur voiture chargée de bidons d'essence contre l'entrée de la Cité interdite, sous le portrait de Mao Tsé-toung, dans une attaque suicide qui avait fait également deux morts et 40 blessés parmi des touristes fauchés au passage du véhicule.
Cet attentat place Tiananmen, centre névralgique du pouvoir communiste chinois, avait représenté un revers cuisant pour l'énorme appareil sécuritaire du pays.
Au moins deux des condamnés ont été identifiés lundi par des noms à consonance ouïghoure. Les Ouïghours, musulmans turcophones, forment la première ethnie du Xinjiang.
Cette immense région bordant l'Asie centrale connaît depuis plus d'un an une recrudescence des troubles en raison des fortes tensions entre Han (ethnie majoritaire en Chine) et Ouïghours.
Ces derniers, parmi lesquels a émergé récemment une frange radicale, se disent exclus de la vigoureuse croissance dopée par les efforts d'investissements de Pékin et entravés dans la pratique de leur religion et de leur culture.
Depuis l'attaque place Tiananmen, d'autres attentats dans des lieux publics en Chine ont également été imputés par les autorités à des Ouïghours du Xinjiang. Notamment une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming, qui a fait 29 morts et 140 blessés, et un attentat le mois dernier dans la capitale du Xinjiang, Urumqi, qui a fait 43 morts et une centaine de blessés sur un marché.
Parmi les cinq autres accusés, quatre ont été condamnés à des peines de 5 à 20 ans de prison et le dernier à la réclusion criminelle à perpétuité, a précisé CCTV.
Le coeur de Pékin avait été le théâtre, le 28 octobre 2013, d'un attentat perpétré, selon la police, par trois extrémistes de l'ethnie ouïghoure de la région musulmane du Xinjiang.
Les trois auteurs --un homme, son épouse et sa belle-mère-- avaient précipité leur voiture chargée de bidons d'essence contre l'entrée de la Cité interdite, sous le portrait de Mao Tsé-toung, dans une attaque suicide qui avait fait également deux morts et 40 blessés parmi des touristes fauchés au passage du véhicule.
Cet attentat place Tiananmen, centre névralgique du pouvoir communiste chinois, avait représenté un revers cuisant pour l'énorme appareil sécuritaire du pays.
Au moins deux des condamnés ont été identifiés lundi par des noms à consonance ouïghoure. Les Ouïghours, musulmans turcophones, forment la première ethnie du Xinjiang.
Cette immense région bordant l'Asie centrale connaît depuis plus d'un an une recrudescence des troubles en raison des fortes tensions entre Han (ethnie majoritaire en Chine) et Ouïghours.
Ces derniers, parmi lesquels a émergé récemment une frange radicale, se disent exclus de la vigoureuse croissance dopée par les efforts d'investissements de Pékin et entravés dans la pratique de leur religion et de leur culture.
Depuis l'attaque place Tiananmen, d'autres attentats dans des lieux publics en Chine ont également été imputés par les autorités à des Ouïghours du Xinjiang. Notamment une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming, qui a fait 29 morts et 140 blessés, et un attentat le mois dernier dans la capitale du Xinjiang, Urumqi, qui a fait 43 morts et une centaine de blessés sur un marché.