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Bahreïn: confirmation de la peine de mort pour deux chiites

dépêche de presse du 6 mai 2019 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
peine de mort / Bahreïn
Thèmes :
Ali al-Arab Ahmad al-Malali
La Cour suprême de Bahreïn a confirmé lundi la condamnation à mort de deux militants chiites et les peines de prison contre des dizaines de personnes accusées de "terrorisme" et de liens avec l'Iran, selon l'agence officielle BNA.

La cour, dont les jugements sont définitifs, a aussi déchu de leur nationalité 47 des accusés, a ajouté l'agence en citant une déclaration officielle.

Elle a confirmé des peines de prison à perpétuité contre 19 accusés et en a condamné 37 autres à des peines allant de 5 à 15 ans de prison, a précisé la BNA.

Les hommes étaient notamment accusés d'avoir formé une "cellule terroriste" qui a perpétré un certain nombre d'attentats ayant tué au moins deux policiers et blessé plusieurs autres.

Trente-six des condamnés, dont les deux condamnés à mort, étaient déjà en prison, les autres ont été jugés par contumace.

Dans une autre affaire, la plus haute cour de cet Etat du Golfe a confirmé de longues peines de prison contre 19 chiites accusés d'espionnage au profit de l'Iran et de complot en vue de renverser le régime, a encore rapporté la BNA.

La cour a confirmé la prison à perpétuité contre huit hommes, une peine de 15 ans de prison contre neuf accusés et de 10 ans contre deux autres, tout en maintenant la révocation de la citoyenneté de 15 d'entre eux.

Le groupe a été reconnu coupable d'avoir divulgué des informations aux Gardiens de la révolution iraniens, l'armée idéologique de la République islamique, et au Hezbollah ainsi que d'avoir reçu un "soutien matériel" de ces deux forces alliées.

Le petit royaume de Bahreïn, adossé à l'Arabie saoudite et siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, est le théâtre de troubles sporadiques depuis la répression en 2011 d'un vaste mouvement de contestation chiite qui demandait des réformes à la dynastie sunnite au pouvoir.

Les autorités nient toute discrimination envers la majorité chiite et affirment être confrontées à des groupes violents liés à l'Iran voisin, qui nie pour sa part les accusations de Manama.
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