Le 26 juillet au soir ou le 27 juillet au matin (selon les sources), le Royaume de Bahreïn a exécuté trois condamnés à mort.
Parmi eux figuraient deux hommes condamnés pour terrorisme dans un procès collectif en janvier 2018, Ali Al Arab et Ahmed Al Malali.
Ces exécutions ont eu lieu malgré des appels internationaux à la clémence en raison notamment de l'usage de la torture durant leur détention des violations de procédures durant leur procès.
Le Bahrein exécute trois condamnés à mort par peloton d'exécution. Les trois hommes avaient été condamnés pour le meurtre de trois policiers dans une attaque à la bombe en 2014.
Les précédentes exécutions capitales remontaient à 2010 au Bahrein.
Le Tribunal de sécurité nationale du Bahreïn condamne un homme à la peine de mort pour avoir tué un policier durant les manifestations de février-mars 2011.
Plusieurs organisations internationales ont ensuite réagi à cette condamnation à mort et aux autres peines qui ont été prononcées par ce tribunal militaire contre des opposants et manifestants.
Dans ses derniers rapports annuels sur les "condamnations à mort et exécutions" depuis 2010, Amnesty International a recensé pour le Bahrein :
- 1 condamnation à mort en 2010, 5 en 2011, 1 en 2012, 5 en 2014 et 8 en 2015, 15 en 2017, 12 en 2018, au moins 4 en 2019 ;
- 1 exécution capitale en 2010, 3 en 2017, 3 en 2019.