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Mobilisation à Bruxelles contre l'exécution imminente en Iran du professeur Djalali

dépêche de presse du 17 mai 2022 - Belga - Agence Télégraphique Belge de Presse
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Environ 300 personnes, selon l'estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, se sont rassemblées mardi en fin de journée sur une pelouse de l'Université libre de Bruxelles (ULB) qui fait face à l'ambassade d'Iran pour appeler à libérer le docteur suédo-iranien Ahmadreza Djalali, professeur invité de la Vrije Universiteit Brussel (VUB).

"Début mai, via des canaux médiatiques, il a été annoncé qu'il serait exécuté d'ici au 21 mai", a souligné le porte-parole de la section francophone d'Amnesty International Belgique Ludovic Laus. "Donc, il est important pour nous de faire le maximum de bruit et d'attirer le maximum d'attention possible sur son cas pour montrer aux autorités iraniennes qu'il n'est pas oublié." Il appelle les autorités belges et suédoises, l'Union Européenne mais aussi la communauté internationale à user de leur influence.

Les personnes mobilisées ont scandé "Stop the execution". Une grande banderole noire et jaune reprenait ce message à côté du visage d'Ahmadreza Djalali. Des manifestants avaient fabriqué des pancartes avec des slogans appelant à sa libération immédiate. De la musique iranienne a été jouée. La rectrice de l'ULB Annemie Schaus a estimé dans son discours qu'il était de son devoir d'être présente aujourd'hui aux côtés de représentants de la VUB, dont le recteur ad intérim Jan Danckaert et le professeur Gerlant van Berlaer, ami et collègue d'Ahmadreza Djalali.

Ce dernier a fait des études de médecine en Iran, puis a complété sa formation en Suède. Il s'est spécialisé dans la médecine de catastrophe au travers de cours organisés par une université italienne et la VUB. Il est par la suite devenu un professeur invité à la VUB et participait depuis 2012 à dispenser ce master. Il a été arrêté le 27 avril 2016 en Iran, où il avait été invité pour partager son expertise en médecine de catastrophe. Il a été condamné en 2017 à la peine de mort pour espionnage, en raison de ses liens forts développés avec les pays occidentaux précités.

La pétition d'Amnesty International pour sa libération a récolté plus de 130.000 en Belgique, ce qui constitue un record au niveau national pour l'ONG.

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