Un homme condamné à la peine capitale pour le viol et le meurtre d'une adolescente en 2001 a été exécuté vendredi dans l'État américain d'Indiana, ont annoncé les autorités judiciaires de cet État du nord des États-Unis.
C'est la troisième exécution capitale dans cet État depuis le rétablissement de la peine de mort l'an dernier, et la deuxième depuis le début de l'année.
Condamné en 2002 pour le viol et le meurtre de Stacy Payne, 15 ans, Roy Ward, 53 ans, a été exécuté par injection létale aux premières heures de vendredi (5h GMT) dans le pénitencier d'État de Michigan City, ont indiqué les autorités.
Son avocate, Joanna Green, a déclaré quelques jours avant l'exécution que Ward était "très repentant" du crime qu'il a commis.
L'Indiana a repris les exécutions en 2024, après 15 ans d'interruption faute de pouvoir se procurer les produits nécessaires en raison des réticences des laboratoires pharmaceutiques, soucieux de ne pas être associés à la peine capitale.
Mais 13 exécutions fédérales s'y sont déroulées en 2020 et 2021, dans les derniers mois du premier mandat de Donald Trump, partisan déclaré de la peine de mort.
L'exécution de Roy Ward est la 35e aux États-Unis depuis le début de l'année, égalant le record enregistré en 2014.
La grande majorité, 28 au total, ont été réalisées par injection létale.
Quatre l'ont été par inhalation d'azote, une méthode utilisée pour la première fois au monde par l'Alabama (sud) en 2024 et comparée par des experts de l'ONU à une forme de «torture», et deux par peloton d'exécution en Caroline du Sud, pour la première fois aux États-Unis depuis 2010.
La peine de mort a été abolie dans 23 des 50 États américains. Trois autres, la Californie, l'Oregon et la Pennsylvanie, observent un moratoire des exécutions sur décision du gouverneur.
Dès le premier jour de son deuxième mandat présidentiel, Donald Trump avait demandé une extension de l'utilisation de la peine de mort «pour les crimes les plus odieux».