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Violations des droits humains en Tanzanie [...] (extrait)

communiqué de presse du 27 novembre 2025 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Tanzanie
Violations des droits humains en Tanzanie, en Iran et en Tunisie
Communiqué de presse SESSION PLÉNIÈRE 27-11-2025 - 13:36

- Les députés condamnent fermement la répression post-électorale en Tanzanie, exigent la libération des opposants arbitrairement détenus et veulent des sanctions contre les auteurs
- L'Iran doit mettre fin à la persécution systémique de la communauté bahá'íe, rétablir ses droits fondamentaux et indemniser les victimes
- Le Parlement dénonce la détérioration des libertés fondamentales en Tunisie et demande la libération immédiate de Sonia Dahmani


Jeudi, le Parlement a adopté plusieurs résolutions sur la situation des droits humains en Tanzanie, en Iran et en Tunisie.
Les massacres en période post-électorale et la détérioration de la situation des droits humains en Tanzanie, en particulier l'emprisonnement du chef de l'opposition Tundu Lissu

Le Parlement condamne le recours à la violence par les autorités tanzaniennes contre les manifestants après les élections d'octobre 2025 dans le pays, qui ont fait des milliers de morts et de blessés, alors que l'existence de fosses communes a été rapportée. Le gouvernement tanzanien doit engager un dialogue politique avec l'opposition, la société civile et les représentants des victimes afin de faire face à la crise et de permettre de nouvelles élections crédibles et transparentes, estiment les députés.

Ils dénoncent la détention arbitraire et politique du chef de l'opposition Tundu Lissu, exclu du processus électoral et condamné à la peine capitale, et demandent instamment sa libération immédiate et inconditionnelle. Le Parlement souhaite également que la Tanzanie abolisse la peine de mort et commue toutes les condamnations à mort.

Une enquête équitable doit être menée sur les suspicions d'assassinats, de disparitions forcées, de torture et d'autres violations, affirment les députés, insistant sur la nécessité d'une commission d'enquête africaine. Les députés exhortent également la Commission et le Conseil à cesser de soutenir directement les autorités tanzaniennes, à accorder la priorité de l'aide européenne à la société civile, aux défenseurs des droits humains et aux journalistes et à envisager des sanctions à l'encontre des personnes responsables des violations.

La résolution a été adoptée par 539 voix pour, aucune voix contre et 27 abstentions.Pour plus de détails, la version complète sera disponible ici. (27.11.25)

Jeudi également, les députés ont adopté une résolution non contraignante - par un vote à main levée - demandant à la Commission de retirer un projet de décision sur le financement du plan d'action annuel (PAA) de l'UE pour la Tanzanie pour 2025. Les députés estiment que l'état actuel du PAA de la Commission ne prend pas pleinement en compte les manquements en matière de démocratie et de droits humains en Tanzanie ces dernières années, en particulier depuis les élections frauduleuses d'octobre et la répression postélectorale violente du gouvernement. L'objection du Parlement à la décision oblige la Commission à revoir sa décision positive initiale, et les députés saluent sa récente décision de suspendre le projet de décision dans l'attente d'un verdict définitif.

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