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George W. Bush demande au Congrès le renforcement des pouvoirs des services de sécurité pour lutter contre le terrorisme

dépêche de presse du 11 septembre 2003 - Associated Press - AP
Pays :
peine de mort / Etats-Unis
WASHINGTON (AP) - A la veille du deuxième anniversaire des attentats du 11 septembre, le président américain George W. Bush a demandé mercredi au Congrès de "délier les mains" des services de sécurité et d'élargir leur pouvoirs pour combattre le terrorisme, affirmant que les groupes responsables des attaques de 2001 étaient "blessés" mais restaient "dangereux".

"Pour le bien du peuple américain, le Congrès devrait modifier la loi et donner aux responsables des services de sécurité les mêmes armes pour lutter contre le terrorisme que celles dont ils disposent pour combattre les autres crimes", a-t-il déclaré lors d'un discours à l'académie du FBI, à Quantico (Virginie).

Le chef de la Maison Blanche a ainsi souhaité l'extension de l'utilisation de la peine de mort fédérale, des lois plus sévères concernant les mises en liberté sous caution et les citations à comparaître devant la justice.

Selon lui, ces dispositions sont utilisées pour traiter d'autres crimes et délits, tels que le trafic de drogue, mais ne peuvent l'être dans la lutte contre le terrorisme. "Cette disparité de la loi n'a aucun sens", a-t-il estimé.

Le président américain a fait savoir qu'il n'avait pas encore écouté le dernier enregistrement audio attribué à Oussama ben Laden. Il a également détaillé les progrès de la lutte contre le terrorisme. "Plus de 260 terroristes ont été présentés à la justice des Etats-Unis et plus de 140 ont déjà été condamnés", a-t-il expliqué.

Il a toutefois averti que la population américaine devait rester sur ses gardes. "Chaque matin on m'informe des derniers éléments concernant les menaces qui pèsent sur notre pays, et elles sont réelles. L'ennemi est blessé, mais possède encore des ressources, recrute activement et reste dangereux".

Selon un rapport sur la lutte contre le terrorisme diffusé mercredi par la Maison Blanche, près des deux-tiers des cadres d'Al Qaïda ont été arrêtés ou tués, et les fonds des réseaux terroristes ont été gelés à hauteur de 200 millions de dollars (178 millions d'euros).
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