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Réponse - Condamnation à mort par lapidation au Nigeria

E-2953/2003
question parlementaire (parlement européen) du 21 novembre 2003 - Union européenne
Pays :
peine de mort / Nigéria
Réponse donnée par M. Nielson au nom de la Commission


La Commission a suivi avec attention les appels lancés contre les condamnations à mort prononcées par les tribunaux de la charia. Il est encourageant de constater que, dans un certain nombre d'affaires récentes largement couvertes par les médias, les condamnés ont été acquittés en appel (Amina Lawal à Katsina et Safiya Husseini à Sokoto). La Commission a connaissance du cas de Jibril Babaji et devrait recevoir des informations complémentaires de la part des chefs de mission à Abuja.

La Commission s'oppose sans réserve à l'application de la peine de mort. Dans les pays où la peine de mort existe encore, l'Union réclame la diminution progressive de son exécution et, s'il y a lieu, l'introduction d'un moratoire. La Troïka a fait une démarche concernant l'application de la peine de mort au Nigeria en date du 12 février 2002.

La Commission engage par ailleurs vivement les gouvernements à se conformer aux normes internationales en matière de droits de l'homme et à respecter les libertés civiles sans discrimination. La Commission s'efforce de mettre fin aux exécutions publiques et particulièrement cruelles pratiquées dans certains pays.

Comme indiqué dans plusieurs conclusions du Conseil concernant le Nigeria, le dialogue politique est considéré comme un moyen constructif d'aborder les problèmes de droits de l'homme et les questions relatives à la peine de mort. La Commission s'inspirera également de l'Accord de Cotonou, dont le respect des droits de l'homme constitue un élément essentiel.

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