Plan du site

Ban Ki-moon appelle à abolir la peine de mort dans le monde entier

communiqué de presse du 2 juillet 2014 - Organisation des Nations Unies
2 juillet 2014 – A l'occasion d'une manifestation organisée mercredi à New York par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) et la Mission permanente de l'Italie, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé une nouvelle fois les Etats membres à abolir la peine de mort dans le monde entier.

"Je demande à tous les États de prendre des mesures dans trois domaines critiques", a dit M. Ban dans un discours lors de cette manifestation.

"Tout d'abord, ratifier le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort. Deuxièmement, soutenir la résolution sur le moratoire concernant l'utilisation de la peine de mort. Troisièmement, prendre des mesures concrètes en vue d'abolir ou de ne plus pratiquer cette forme de punition", a dit le Secrétaire général.

"La peine de mort n'a pas sa place au 21ème siècle. Ensemble, nous pouvons enfin mettre fin à cette pratique cruelle et inhumaine partout dans le monde", a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a rappelé les progrès réalisés en la matière. Il y a vingt-cinq ans, seulement un quart des États membres des Nations Unies avaient aboli la peine de mort. Aujourd'hui, plus de quatre pays sur cinq - soit 160 États membres - ont soit aboli la peine de mort ou ne l'applique pas.

"Cependant, je reste très préoccupé par les lacunes en matière de normes internationales des droits de l'homme dans les pays qui appliquent encore la peine de mort", a dit M. Ban. "Je suis particulièrement préoccupé par l'application de la peine de mort pour des infractions qui ne respectent pas le critère de 'crimes les plus graves' en vertu du droit international des droits de l'homme, notamment les infractions liées à la drogue, les actes sexuels consensuels et l'apostasie."

Le Secrétaire général s'est dit aussi préoccupé par la législation dans 14 États qui autorisent la peine de mort contre des enfants ainsi que le nouveau phénomène de condamnations à la peine de mort de groupes de personnes lors de procès collectifs.
Partager…