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Reynders appelle une nouvelle fois l'Iran à ne pas exécuter le professeur Djalali

dépêche de presse du 6 février 2018 - Belga - Agence Télégraphique Belge de Presse
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Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a une nouvelle fois appelé mardi les autorités iraniennes à ne pas procéder à l'exécution de l'universitaire irano-suédois Ahmadreza Djalali, dont la condamnation à mort a été confirmée le week-end dernier par la Cour suprême en Iran.

"Avec ma collègue suédoise Margot Wallström, j'appelle les autorités iraniennes à ne pas exécuter le docteur Djalali. L'Union européenne et ses Etats membres condamnent fermement et s'opposent au recours à la peine de mort sous toutes ses formes", a indiqué M. Reynders sur son compte Twitter.

M. Djalali, un spécialiste de la médecine d'urgence résidant en Suède et qui été professeur invité à l'Université libre flamande de Bruxelles (VUB, Vrije Universiteit Brussel), a été arrêté en avril 2016 sous l'accusation d'intelligence avec le Mossad, le service du renseignement extérieur israélien.

Selon Téhéran, il serait lié à l'assassinat de deux responsables du programme nucléaire iranien tués par des bombes collées à leur voiture il y a quelques années. Le professeur a été condamné à mort le 21 octobre dernier au terme d'un procès jugé non équitable par quatre rapporteurs de l'ONU, qui ont appelé en décembre la République islamique à annuler "immédiatement" cette condamnation à mort et à remettre en liberté l'universitaire.

Sa peine a toutefois été confirmée début décembre par la Cour suprême iranienne en dépit d'un vaste mouvement de soutien international et en Belgique.

La condamnation avait été un moment "suspendue" en raison d'un nouvel appel de M. Djalali, mais celui-ci a été rejeté le week-end dernier.

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