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La Belgique demande à l'Iran de ne pas exécuter le médecin Ahmadreza Djalali, professeur de la VUB condamné à la peine capitale

dépêche de presse du 25 novembre 2020 - Belga - Agence Télégraphique Belge de Presse
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La Belgique demande à l'Iran de ne pas exécuter le médecin Ahmadreza Djalali, professeur de la VUB condamné à la peine capitaleLa Belgique demande à l'Iran de ne pas exécuter le médecin Ahmadreza Djalali, professeur de la VUB condamné à la peine capitale

La Belgique soutient l'appel lancé par la ministre suédoise des Affaires étrangères, Ann Linde, en faveur d'une annulation de l'exécution du médecin irano-suédois Ahmadreza Djalali, condamné à mort pour espionnage, et professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a annoncé mercredi la cheffe de sa diplomatie, Sophie Wilmès.

«La Belgique soutient l'appel humanitaire de la Suède au ministre (iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad) Zarif», a-t-elle indiqué sur Twitter.

«Notre pays est contre la peine de mort et appelle l'Iran à ne pas exécuter M. Djalali. Ce message a également été adressé par téléphone à l'ambassadeur iranien en Belgique», a ajouté la ministre.

Son homologue suédoise avait pour sa part indiqué mardi, sur Twitter également; qu'elle avait appelé M. Zarif à la suite d'informations selon lesquelles l'Iran se préparait à procéder à l'exécution d'Ahmadreza Djalali, un spécialiste en médecine d'urgence.

«La Suède dénonce la peine de mort et oeuvre pour que la sentence à l'encontre de Djalali ne soit pas appliquée», a-t-elle ajouté.

M. Djalali, qui a travaillé à l'Institut Karolinska, une faculté de médecine de Stockolm et a été professeur invité à la VUB, avait été arrêté au cours d'une visite en Iran en avril 2016.

Il avait été reconnu coupable d'avoir transmis au Mossad, les services de renseignement israéliens, des informations sur deux experts iraniens du nucléaire qui ont abouti à leur assassinat.

Pendant sa détention, la Suède lui avait accordé la nationalité suédoise en février 2018, quelques mois après que la Cour suprême iranienne eut confirmé sa condamnation à la peine capitale.

M. Djalali a affirmé qu'il avait été condamné car il avait refusé d'espionner pour le compte de l'Iran lorsqu'il travaillait en Europe.
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