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Amnesty s'«inquiète» des déclarations de Ban Ki-moon sur la peine de mort

dépêche de presse du 3 janvier 2007 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
peine de mort / Irak
Paris - Amnesty International France se dit «inquiète» mercredi des déclarations du nouveau secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui n'a pas condamné l'exécution de Saddam Hussein, semblant ainsi en rupture avec l'opposition traditionnelle de l'ONU à la peine de mort.

Dans un communiqué publié à Paris, l'organisation estime que ces propos «sont en recul» par rapport à la position de son prédécesseur Kofi Annan qui avait affirmé que la peine de mort n'était pas un châtiment légitime reconnu par les Nations unies.

Amnesty International France rappelle que l'interdiction de ce châtiment et le droit à la vie sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1948.

Le mouvement demande donc à Ban Ki-moon «d'affirmer haut et fort la primauté du droit à la vie et l'opposition des Nations unies à la peine de mort».

Interrogé mardi par un journaliste qui lui demandait si l'exécution de l'ex-dictateur irakien était appropriée, M. Ban a évité de répondre par oui ou non.

Il s'est contenté de rappeler que Saddam Hussein avait commis «des crimes odieux et des atrocités innommables contre le peuple irakien», invitant à «ne pas oublier ses victimes». Estimant que la question de la peine de mort était du ressort des États membres, Ban Ki-Moon a émis l'espoir que ceux-ci respectent «tous les aspects du droit international».

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