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Exécution d'un condamné à mort au Texas

dépêche de presse du 20 mars 2007 - Agence mondiale d'information - AFP
Pays :
peine de mort / Texas
Charles Nealy
Washington - Un Américain qui aurait eu 43 ans dans trois jours, condamné à mort pour le meurtre d'un employé lors d'un braquage, a été exécuté mardi par injection à la prison de Huntsville (Texas), a annoncé l'administration pénitentiaire de cet État.

Charles Nealy a été déclaré mort à 19H20 (00H20 GMT mercredi), sept minutes après le début de l'injection mortelle, a-t-on précisé de même source.

Le condamné à mort est resté plus d'une demi-heure dans la salle d'exécution car le bourreau ne trouvait pas sa veine.

Avant de mourir, le condamné à mort a salué sa famille, demandé à ne pas être enterré dans le cimetière de la prison mais auprès de sa mère et accusé la principale témoin de l'accusation d'avoir sciemment menti lors de son procès.

Le 20 août 1997, peu après 20H00, Charles Nealy et son neveu Claude ont pénétré armés dans une supérette de Dallas, tuant deux employés et repartant avec un butin estimé à 4.000 dollars.

Malgré des témoignages vacillants et des images de caméras de sécurité peu concluantes, l'enquête a conclu que Claude avait tué un employé dans le magasin, tandis que Charles Nealy a été reconnu coupable du meurtre de Jiten Bhakta, un jeune homme de 25 ans, qui se trouvait dans la réserve.

Selon Memphis Nealy, frère de Claude et neveu de Charles, les deux hommes avaient choisi cette supérette de leur voisinage parce qu'elle ne vendait pas les cigares qu'ils souhaitaient.

Claude Nealy, mineur au moment des faits, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 40 ans, selon les services pénitentiaires du Texas.

Charles Nealy est le 10e condamné exécuté cette année aux États-Unis, où plus de 3300 détenus attendent dans les couloirs de la mort, et le 9e au Texas, un État a procédé à près de la moitié des 53 exécutions du pays en 2006 et reste l'un des seuls à prévoir des exécutions dans les mois à venir.

Un grand nombre d'États américains ont en effet suspendu leurs exécutions, pour la plupart en raison de la remise en cause de la méthode de l'injection mortelle.
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