Le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a vivement critiqué mardi l'Arabie saoudite pour l'exécution publique de 10 hommes qui a lieu vendredi dernier.
Huit des dix hommes exécutés étaient des travailleurs immigrés. Le HCDH a noté que depuis le début de l'année au moins 58 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, dont 20 étaient des ressortissants étrangers.
"Nous exhortons le Royaume d'Arabie saoudite et tous les autres pays qui maintiennent la peine de mort à respecter les standards internationaux et les clauses de sauvegarde qui doivent assurer la protection des droits de ceux qui risquent la peine capitale. Environ 140 des 193 Etats membres des Nations Unies ont aboli la peine de mort ou introduit un moratoire, soit légalement, soit en pratique", a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'un point presse à Genève.
"Nous demandons à l'Arabie saoudite de rejoindre ces Etats et d'établir un moratoire sur l'usage de la peine de mort", a-t-il poursuivi.