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Abdullah al-Derazi est exécuté en Arabie saoudite après avoir été condamné à mort pour des faits qui ont eu lieu alors qu'il était mineur. Il avait a priori 17 ans au moment des faits qui lui étaient reprochés.
Comme Jalal Labbad en août 2025, il a été exécuté après avoir été accusé suite à sa participation à des manifestations et à des cortèges funéraires alors qu'il était mineur.
Les ONG rapportent au moins six autres cas de personnes condamnées pour des faits qui ont eu lieu alors qu'elles étaient mineures : Yousef al-Manasif, Ali al-Mabiouq, Jawad Qureiris, Ali al-Subaiti, Hassan al-Faraj et Mahdi al-Mohsen, et ceci malgré les pressions internationales. L'Arabie saoudite interdit l'application de la peine de mort pour les accusés mineurs au moment des faits depuis un arrêté royal de 2020.
Jalal Labbad est exécuté en Arabie saoudite après avoir été condamné à mort pour des faits qui ont eu lieu alors qu'il avait 16 et 17 ans.
Il avait été arrêté suite à sa participation en 2011 et 2012 à des manifestations contre le traitement réservé à la minorité chiite.
Amnesty international précise qu'un de ses frères "Fadel Labbad, a été exécuté en 2019" et qu'un autre, "Mohammad Labbad, a été condamné à mort en octobre 2022 [puis] de nouveau été [...] en février 2025".
Depuis 2020 un arrêté royal saoudien interdit l'application de la peine de mort pour les accusés mineurs au moment des faits.
La Cour pénale spécialisée d'Arabie Saoudite condamne à mort Mohammed al-Ghamdi pour avoir exprimé son opinion sur les réseaux sociaux. Cet enseignant saoudien à la retraite s'est vu reprocher ses activités sur Twitter et Youtube.
Selon les documents consultés par Human Rights Watch :
"la Cour pénale spécialisée a condamné al-Ghamdi à mort le 10 juillet pour avoir « décrit le roi ou le prince héritier d'une manière qui porte atteinte à la religion ou à la justice » (en vertu de l'article 30 de la loi antiterroriste saoudienne), pour « soutien d'une idéologie terroriste » (article 34). pour « communication avec une entité terroriste » (article 43) et pour publication de fausses nouvelles « dans l'intention de commettre un crime terroriste » (article 44)" [...] Les documents indiquent que le tribunal a prononcé la sentence au motif que les crimes « visaient le statut du roi et du prince héritier » et que « la portée de ses actes a été amplifiée par le fait qu'ils se sont produits via une plateforme médiatique mondiale, nécessitant une punition sévère »."
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