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L'Italie devra défendre les Canadiens condamnés à mort en Iran

dépêche de presse du 17 septembre 2012 - Agence mondiale d'information - AFP
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OTTAWA - Les Canadiens qui auraient besoin d'aide consulaire en Iran, dont ceux détenus et condamnés à mort, en recevront auprès des services diplomatiques italiens, a indiqué lundi Ottawa, en adressant ses vifs remerciements à Rome.

Entre autres fonctions, le gouvernement de l'Italie a accepté de fournir un soutien essentiel dans les cas d'urgence touchant des ressortissants canadiens qui auraient besoin d'une aide consulaire en Iran, a indiqué le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird dans un communiqué.

L'Italie, dans son rôle d'Etat protecteur devra donc s'occuper notamment des cas de deux hommes condamnés à mort par la justice iranienne.

Le Canada continuera de défendre avec vigueur la cause des Canadiens en détention, surtout ceux qui sont condamnés à la peine de mort, par l'intermédiaire de notre État protecteur et de nos alliés, a ajouté M. Baird.

Les condamnés à mort en question sont, notamment, le Canadien d'origine iranienne Hamid Ghassemi-Shall, accusé d'espionnage, et un résident permanent du Canada, l'informaticien Saïd Malekpour, accusé de propagation de pornographie. Un blogueur, Hossein Derakhshan, détenteur d'un passeport canadien, purge une peine de près de 20 ans de réclusion.

Le gouvernement de Rome a annoncé de son côté que l'Italie représenterait les intérêts du Canada en Iran après la récente suspension des relations diplomatiques.

Le ministre des Affaires étrangères Giuliano Terzi a annoncé aujourd'hui la décision italienne de répondre positivement à la requête de représenter les intérêts canadiens en Iran à la suite de la fermeture de l'ambassade à Téhéran, indique le communiqué italien.

Le Canada est monté en première ligne des pays occidentaux face à l'Iran en suspendant il y a dix jours ses relations diplomatiques avec Téhéran et en expulsant les diplomates iraniens encore présents à Ottawa.

Le gouvernement conservateur canadien avait justifié cette décision en invoquant l'aide militaire croissante de l'Iran au régime syrien, le programme nucléaire controversé de la République islamique, les menaces proférées par le régime contre Israël et le fait que Téhéran représente la menace la plus importante pour la paix et la sécurité mondiales à l'heure actuelle.
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