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Un Canadien verrait sa condamnation à mort suspendue en Iran

dépêche de presse du 3 décembre 2012 - Presse Canadienne
Pays :
La Presse Canadienne - Ottawa

Ottawa a salué l'information rapportée par certains médias selon laquelle l'Iran a suspendu l'application de la peine de mort d'un résidant canadien.

La nouvelle n'a cependant pas été confirmée. Une porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué lundi que le Canada «réclamait depuis longtemps la clémence» pour Saeed Malekpour un programmeur informatique devant être exécuté en raison d'accusations de conception et de promotion de sites pornographiques.

Plusieurs médias occidentaux font référence à un reportage de l'agence de presse iranienne semi-officielle Mehr qui, disent-ils, indique que la peine de Saeed Malekpour a été suspendue après qu'il se soit «repenti».

L'article de l'agence, qui n'a pas pu être trouvé sur la version anglaise du site web du média, citerait l'avocat du condamné comme source de l'information.

Les gens soutenant le résidant canadien, y compris sa femme, ont dit qu'il avait été arrêté en Iran, en octobre 2008, après un voyage pour y visiter son père malade.

Saeed Malekpour est né dans la République islamique, mais est devenu un résidant permanent canadien en 2004.

Des informations similaires ont fait surface, l'an dernier, lorsque des avocats de la défense ont indiqué au quotidien The Guardian que le verdict de culpabilité avait été annulé après qu'ils eurent présenté des témoignages d'experts devant la cour.

Des reportages subséquents ont toutefois révélé que la peine de mort avait été confirmée, poussant le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird à réclamer publiquement la libération de Saeed Malekpour.

«Le Canada est très inquiet des informations voulant que la peine de mort du citoyen iranien Saeed Malekpour a été confirmée par les autorités iraniennes», avait déclaré le ministre par voie de communiqué, le 29 janvier.

«Son cas est l'un des exemples du refus, par les autorités iraniennes, de respecter leurs obligations en matière de droits de la personne.»
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