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Le Canada salue la résolution des Nations Unies sur la situation des droits de la personne en Iran

communiqué de presse du 18 décembre 2013 - Ministères canadiens - Affaires mondiales Canada - Canada
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Le 18 décembre 2013 - Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait aujourd'hui la déclaration suivante :

"Aujourd'hui, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution pilotée par le Canada concernant la situation des droits de la personne en Iran.

Le Canada se réjouit de cette preuve manifeste de soutien à l'égard du peuple iranien et de son appel pour une véritable réforme des droits de la personne.

En adoptant cette résolution, la communauté internationale reconnaît l'importance d'améliorer la situation des droits de la personne dans ce pays et renforce les attentes des Iraniens envers leur nouveau président pour qu'il respecte ses engagements et s'attaque aux graves violations des droits de la personne.

Cette résolution vient appuyer les efforts incessants des militants qui, en Iran, luttent afin de remédier concrètement aux violations répétées des droits de la personne dans ce pays. Elle rappelle aux victimes de violations des droits de la personne que la communauté internationale ne les a pas oubliées.

Pour qu'un véritable changement s'opère en Iran, des mesures concrètes — et non pas de simples gestes symboliques — doivent être prises en vue de protéger les droits de la personne. À titre d'ardent défenseur de la liberté, de la démocratie, des droits de la personne et de la primauté du droit dans le monde, le Canada continuera à interpeller l'Iran et à l'encourager à remplir ses obligations et à respecter les droits fondamentaux de sa population."



Document d'information - La résolution des Nations Unies sur la situation des droits de la personne en Iran



Le Canada a toujours joué un rôle de premier plan sur la scène internationale en tant qu'infatigable militant des droits de la personne et d'ardent défenseur des personnes dont les droits sont menacés.

Cela est particulièrement évident à l'Assemblée générale des Nations Unies, où le Canada a été, pour une onzième année consécutive, le principal parrain, de concert avec un important groupe interrégional de pays, d'une résolution appelant à se pencher sur la situation des droits de la personne en Iran. La résolution présentée cette année tient compte des circonstances nouvelles en Iran depuis l'élection du président Hassan Rohani et accueille favorablement toute amélioration de la situation des droits de la personne dans le pays. Elle fait état des violations graves et persistantes des droits de la personne, et continue d'exhorter l'Iran à respecter ses obligations nationales et internationales à ce chapitre.

La résolution de cette année a été coparrainée par un nombre record de 47 pays. La Troisième commission de l'Assemblée générale a approuvé la résolution le 19 novembre 2013 par un vote de 83 pays en faveur et 36 pays contre. Elle a ensuite été adoptée par la séance plénière de l'Assemblée générale le 18 décembre 2013, par un vote de 86 pays en faveur et 36 pays contre.

Les violations graves et systématiques des droits de la personne perdurent en Iran. Parmi ces violations, mentionnons le mépris profondément ancré envers l'application régulière de la loi et la primauté du droit, ainsi que la persécution dont sont victimes les journalistes, les militants des droits des travailleurs, les minorités ethniques et religieuses et leurs défenseurs de la part des institutions d'État. Les femmes et les filles sont confrontées à des restrictions importantes et à des injustices dans la loi et la pratique, et les membres de la communauté lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre sont persécutés. Jusqu'à maintenant en 2013, l'Iran a exécuté plus de 500 personnes, souvent pour des crimes non violents comme des infractions liées aux stupéfiants.

Par cette résolution, la communauté internationale continue d'appeler une réforme concrète et durable des droits de la personne en Iran, notamment en réclamant que des mesures concrètes soient prises pour remédier aux violations les plus flagrantes des droits de la personne dans le pays, y compris la persécution des minorités ethniques et religieuses et la discrimination envers les femmes.
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