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Indonésie : Les exécutions des étrangers condamnés pour trafic de drogue n'auront pas lieu dans l'immédiat

dépêche de presse du 18 mars 2015 - Reuters
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Les étrangers condamnés à mort pour trafic de drogue en Indonésie, dont un Français, ne devraient pas être exécutés avant plusieurs semaines voire plusieurs mois, a annoncé le vice-président indonésien. Les recours judiciaires vont être étudiés.

L'Indonésie n'exécutera sans doute pas avant plusieurs semaines ou plusieurs mois un groupe de condamnés à mort pour trafic de drogue, comprenant principalement des étrangers, a déclaré, mercredi 18 mars, le vice-président indonésien, Jusuf Kalla. Ce délai prend en compte le temps que la totalité des recours judiciaires soient épuisés.

« Nous entendrons et prendrons toujours en compte les opinions, non seulement de l'Australie, mais aussi de la France et du Brésil », a déclaré Jusuf Kalla dans un entretien accordé à l'agence Reuters. « C'est pourquoi nous sommes très prudents dans le suivi du processus juridique. » « Nous attendons la décision des tribunaux », a-t-il ajouté, précisant que cela pourrait prendre « des semaines ou peut-être des mois ».

Quatre condamnés étrangers ont intenté de nouveaux recours contre leurs condamnations, après le rejet de leur demande de grâce par le président Joko Widodo en fin d'année dernière.

Ces dernières semaines, la France a déployé d'importants efforts diplomatiques pour empêcher l'exécution du ressortissant français Serge Atlaoui, condamné à mort pour trafic de drogue dans ce pays aux lois très strictes sur les affaires de stupéfiants.

Arrêté en 2005 dans un atelier clandestin de production d'ecstasy, Serge Atlaoui a été condamné à mort en 2007. Ses proches affirment que cet artisan soudeur de profession avait accepté d'installer des machines dans cet atelier en ignorant leur usage.

Parmi les étrangers condamnés, figurent également deux Australiens.
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