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Les Etats-Unis sous le feu des critiques à l'ONU

dépêche de presse du 5 novembre 2010 - Agence mondiale d'information - AFP
Les Etats-Unis ont commencé vendredi à défendre leurs performances en matière de droits de l'homme devant le Conseil réuni à Genève. Cuba, le Venezuela, la Russie et l'Iran ont entamé le débat par une salve de critiques.

A la tête d'une délégation d'une trentaine de personnes, la responsable américaine pour les organisations internationales Esther Brimmer a renouvelé le profond engagement de l'administration Obama en faveur du multilatéralisme, des droits de l'homme et de l'Etat de droit.

Le secrétaire d'Etat adjoint pour les droits de l'homme Michael Posner a mis l'accent sur l'amélioration des systèmes de santé et d'éducation. "Nous ne sommes pas satisfaits avec le statu quo. Nous continuerons à améliorer nos lois", a-t-il dit.

Premier de la liste des gouvernements, Cuba a ouvert le débat en dénonçant tour à tour la détention de militants cubains aux Etats-Unis, les crimes de guerre en Irak et en Afghanistan, le traitement des peuples indigènes aux Etats-Unis.

Le Venezuela a suivi en demandant à Washington de ratifier les conventions de l'ONU non signées, de fermer la base américaine de Guantanamo, d'abolir la peine de mort, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, entre autres. La Russie a dénoncé les violations commises pendant la guerre contre le terrorisme.

L'Iran a condamné "les violations systématiques" des droits de l'homme par les Etats-Unis et demandé l'interdiction de la torture, l'invitation des rapporteurs de l'ONU à Guantanamo et la fermeture des prisons secrètes, la fin des opérations clandestines, la poursuite des criminels de guerre. Des thèmes repris par le Nicaragua.

C'est la première fois que les Etats-Unis présentent leur rapport global devant le Conseil des droits de l'homme. Les 192 Etats membres de l'ONU doivent le faire dans un délai de quatre ans.
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