La justice jordanienne commue en 15 ans de prison la peine capitale d'un homme condamné à mort pour meurtre.
Comme il s'agissait, selon les dispositions jordaniennes, d'un "crime d'honneur" (le condamné avait tué sa nièce qui avait été violée), les commutations de peine sont possibles quand la famille de la victime accorde son indulgence.
Dans ses derniers rapports annuels sur les "condamnations à mort et exécutions" depuis 2010, Amnesty International a recensé pour la Jordanie :
- 9 condamnations à mort en 2010, au moins 15 en 2011, au moins 16 en 2012, au moins 7 en 2013, 5 en 2014, au moins 3 en 2015, 13 en 2016, au moins 10 en 2017, au moins 16 en 2018, au moins 8 en 2019 ;
- 11 exécutions capitales en 2014, 2 en 2015, 15 en 2017.