Un décret royal commue la condamnation à mort de deux ressortissants birmans en prison à perpétuité. Zaw Lin et Wai Phyo (ou Win Zaw Htun) avait été condamnés à mort en décembre 2015 pour le meurtres de deux jeunes touristes britanniques.
Le président du Myanmar, Win Myint, accorde une amnistie collective à très grande échelle : près de 25000 prisonniers sont libérés. Cette grâce présidentielle, traditionnelle à l'occasion du nouvel an bouddhique, est amplifiée dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie du Covid-19.
Les peines des condamnés à mort sont commuées en prison à vie.
La Chambre des représentants birmane rejette par 227 voix contre 142 (et 4 abstentions) un projet de loi visant à rendre passible de la peine de mort les viols sur enfants.
Des condamnations à mort continuent à être prononcées en Birmanie mais les dernières exécutions capitales recensées remontent aux années 80.
Dans ses derniers rapports annuels sur les "condamnations à mort et exécutions" depuis 2010, Amnesty International a recensé pour le Myanmar :
2 condamnations à mort en 2010, au moins 33 en 2011, au moins 17 en 2012, au moins 1 en 2014, au moins 17 en 2015, au moins 3 en 2016, au moins 2 en 2017, au moins 9 en 2018, 4 en 2019.