Le 10 février 2016 les renseignements sud-coréeens annoncent que le chef d'état-major de l'armée, Ri Yong-Gil, aurait été exécuté début février en Corée du Nord après avoir été condamné notamment pour corruption.
En mai 2016 l'annonce est démentie après sa réapparition.
Jang Song-Thaek, l'oncle du dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-un, a été exécuté pour trahison le jour même de sa condamnation à mort par un tribunal militaire spécial.
Dans une note verbale à propos de la résolution 65/206 "Moratoire sur l'application de la peine de mort" adoptée le 21 décembre 2010, 53 pays "continuent de s'opposer à toute tentative visant à imposer un moratoire sur la peine de mort ou l'abolition de cette dernière en violation des dispositions du droit international en vigueur".
Une note similaire avait été signée par 53 pays également en 2009 et par 58 pays en 2008, pour faire suite aux précédentes résolutions de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Dans ses derniers rapports annuels sur les "condamnations à mort et exécutions" depuis 2010, Amnesty International a recensé pour la Corée du Nord
- des condamnations à mort chaque année entre 2010 et 2019 ;
- plus de 60 exécutions capitales en 2010, plus de 31 en 2011, plus de 6 en 2012, plusieurs (mais sans en connaître le nombre) en 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.